Grad, le bassiste, n’est pas au mieux de sa forme. Au troisième morceau, il demande à changer son skin-tight rouge. « C’est une couleur qui me rend nerveux », dit-il. Avec le mauve, il se sent « plus serein ». Mais ce n’est quand même pas le Grad des grands jours que nous avons sur scène. « Son skin-tight serait-il trop serré ? » se demanderont les esprits pratiques toujours prêts à aider. Le skin de Grad est pourtant fabriqué sur mesure par la marque du groupe. « Grad aurait-il, alors, pris du poids ? » Je ne sais pas. Vous m’exaspérez avec vos questions. Intéressez-vous plutôt à Sino qui, derrière ses fûts, fait toujours le boulot mais que jamais personne ne songe à venir interroger sur son bien être ou ses motivations. ■